Avant d’aller à Étretat nous passons à Allouville-Bellefosse pour admirer un chêne de 1200 ans, on a même pu le visiter, car deux chapelles ont été érigé en son sain.
Arrivé à Étretat, avec une météo pourri, on doit être les seuls touristes, d’ailleurs le parking est tous simplement vide, au vu de l’infrastructure en place on comprend que durant la saison un flux important de touristes est géré, mais là rien. On ce pose pour manger, et grande efficacité du système de vidéo surveillance, l’ASVP arrive quelques minutes après pour nous dire qu’il nous est interdit de stationner là, je leurs dit que je ne pensais pas que je gênais, ils ont confirmé « vous ne genez pas, c’est interdit ». Je leurs demande donc ou me stationner : » vous n’avez pas le droit de stationner à Étretat ». J’ai difficilement négocié quelques minutes pour manger, mais ils m’ont bien fait comprendre que nous n’étions pas les bienvenue. Depuis 5 mois, c’est la première fois que l’on nous dis de partir sans que l’on puisse visiter.
La météo, plus cette « anecdote », nous ont mis le morale dans les chaussettes, ajoutez à ça l’ambiance particulière qui règne dans notre pays, on craque, on pense sérieusement à rentrer rapidement.
Malgré tous on ce dirige vers les plages du débarquement (peut être espérons nous une libération ?) on vise une aire camping-car dans laquelle je n’arrive pas à rentrer (j’aurais certainement réussit, mais de nuit et avec notre morale à zéro) donc je passe mon chemin, cherche un autre point de chute, le GPS me dis demi-tour, ce que je fais dans un endroit un peu juste et je touchotte un peu le pare-chocs arrière, puis 1km plus loin virage en épingle, je touche sous la soute droite. Ambiance d’enterrement dans le bus.
J’ai vraiment la sensation que l’on vient de vivre notre pire journée depuis le départ.
On est finalement arrivé dans une ferme qui produit des jus de pommes, du cidre, et même du calvados, on est garé juste a côté du pressoir qui fait un bruit de tous les diables, mais qui c’est arrêté à 22h. Demain nous irons faire un tour dans la boutique et j’espère que nous oublierons cette journée.